Les TIC – les technologies de l’information et de la communication – sont la révolution technologique de la seconde moitié du XXe siècle. Longtemps réservées aux pays industrialisés, elles ont un rôle vital à jouer dans le reste du monde et représentent une formidable opportunité pour les pays en développement. Jacques Bonjawo le démontre dans un livre court mais passionnant, Révolution numérique dans les pays en développement, l’exemple africain. Une coédition Dunod-RFI.
Date de publication : 8 février 2011
Source : RFI / Lejour / ...
Jacques Bonjawo est ingénieur informaticien et est diplômé MBA de l’Université George Washington. Spécialiste des TIC et des pays en développement, il dirige actuellement Genesis Futuristic Technologies après avoir été senior manager au siège de Microsoft de 1997 à 2006. Impliqué dans l’essor de la télémédecine en Afrique, il a également contribué, avec le soutien de Bill Gates et de la Banque mondiale, au lancement de l’Université virtuelle africaine dont il fut le premier président.
C’est donc un homme riche d’expériences multiples qui propose ce livre nourri d’exemples concrets et passant en revue les nombreuses possibilités offertes par les TIC. Oui, les technologies de l’information et de la communication peuvent contribuer à l’essor des pays en développement, notamment en Afrique. Expansion économique, rationalisation de l’agriculture, aide aux processus de démocratisation ou encore amélioration des systèmes de santé et d’éducation : les bénéfices sont potentiellement immenses.
Le modèle indien
Jacques Bonjawo consacre un chapitre entier au modèle indien, sous-continent qui présente d’indiscutables points communs avec le continent africain. Pays précurseur dans le domaine, l’Inde a su tirer profit des TIC pour se développer, passant ainsi du statut de pays en développement à celui de pays émergent. Y sont notamment développées de nombreuses applications simples dont les bénéfices en matière agricole sont certains : le désormais classique suivi des cours agricoles par SMS, mais aussi des places de marché virtuelles (l’Inde compte 6500 centres de ce type, baptisés e-choupal) qui permettent à des groupements de paysans d’acheter moins cher engrais et semences et de vendre sans intermédiaires, donc mieux, ou encore des systèmes de conseil technique agricole personnalisé via Internet et la photo numérique….
L’ouvrage invite ainsi le lecteur à réfléchir aux enjeux et aux perspectives d’une croissance durable, plus particulièrement en Afrique, dans le contexte actuel de la mondialisation et à travers l’évocation de ces solutions technologiques inventives et parfois étonnantes.
Date de publication : 8 février 2011
Source : RFI / Lejour / ...
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